Vitaly Malkin
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La femme est un surhomme

    Photo by Marija Zaric on Unsplash

    Le 8 mars, la Journée internationale des femmes m’a toujours semblé une journée étrange : une moitié de l’humanité en félicite une autre. Au fil des années, cette journée, initialement dédiée à promouvoir la lutte pour les droits des femmes, s’est transformée en une journée où l’on félicite les femmes d’être… des femmes.

    En réfléchissant à cette curieuse journée, que l’on fête de manière particulièrement intense dans mon pays natal, la Russie, je crois avoir compris ce qu’elle exprime. Elle exprime la pénitence, l’espoir de la rédemption des hommes auprès des femmes…

    Mais encore, de la part des personnes « rusées », dont je crois faire partie, c’est une tentative d’un sexe faible (hommes) de rentrer dans les bonnes grâces d’un sexe fort (femmes).

    Non, vous ne l’avez pas mal lu. Le sexe fort, ce sont bien les femmes. Ne voyez-vous pas que les femmes vivent plus longtemps, ont une santé plus robuste (la pandémie du Covid-19 l’a bien montré !), sont plus tolérantes face à la douleur ? Et, surtout, ce sont bien elles, les responsables de la continuité de la présence humaine sur cette terre.

    La tromperie du monothéisme

    Le matriarcat n’a peut-être jamais existé, mais la présence, depuis l’aube de l’humanité, d’un culte de la Mère, de la Femelle, de la Source de tout le vivant est incontestable. Les avatars de ce culte fondamental sont multiples : Isis, Nut, Ishtar, l’« insidieuse » Lilith, Déméter, Héra et, bien sûr, la puissante Cybèle. Les hommes tremblaient devant leur pouvoir et, à la moindre désobéissance, disparaissaient, tels des insectes agaçants, sans laisser de traces.

    Puis une catastrophe universelle se produisit. L’humanité perdit ses vertus primaires – le lien avec la nature, la confiance en soi, le bon sens – face à l’invasion de la première grande chimère mondiale : le monothéisme.

    Telle une bourrasque, les monothéismes – judaïsme, christianisme et l’islam – ont fini par anéantir toutes les traditions fondamentales de la civilisation humaine, accumulées pendant des centaines de milliers d'années. Si vous avez besoin d'une image vivante pour comprendre ce que l'idéologie monothéiste fit au monde, imaginez les termites qui, minuscules et discrètes, peuvent détruire non seulement d'énormes arbres millénaires, mais aussi toutes sortes de structures qui ont semblé inébranlables.

    Une fois le royaume de Dieu-Homme proclamé, le monothéisme s’est acharné sur son ennemie naturelle – la Femme. C'est bien sous les régimes monothéistes que le dénigrement et l'oppression des femmes ont été les plus forts (et continuent de l’être).

    Vous n’êtes pas convaincu(e) ? Regardez comment le monothéisme traite les particularités physiques des femmes : lorsque la femme a ses menstruations, signe de sa santé et sa capacité à procréer, à continuer la civilisation humaine, elle est considérée comme impure. Dans le judaïsme, les femmes en période de menstruation sont interdites d’entrer dans le temple, bien qu'en fait ce devrait être l'inverse : les femmes en période de menstruation devraient avoir des temples, plus beaux, construits spécialement pour elles !

    Il faudrait par ailleurs « purifier » non pas les femmes en période de menstruation, mais plutôt les cerveaux des prêtres, des rabbins et des mollahs qui ont inventé de telles absurdités.

    Par sa nature, la femme est supérieure à l’homme

    En effet, seul un idiot peut ne pas reconnaître les avantages colossaux que les femmes possèdent par rapport aux hommes :

    - Leur sexualité est incomparablement plus puissante que celle des hommes. Si vous en doutez, cher homme, alors comptez, comparez vos orgasmes et leur nombre à ceux de votre femme. Si vous êtes plus convaincu par la science que par le vécu, trop subjectif, soyez rassuré : toutes les études démontrent que les femmes possèdent une palette d’orgasmes beaucoup plus riche que les hommes.

    - Leurs compétences sociales sont supérieures à celles des hommes. Les femmes sont plus empathiques, tissent plus facilement les liens sociaux, possèdent une intelligence émotionnelle plus développée : ce sont bien les fameuses « soft skills » que l’on proclame, à l’unanimité, essentielles pour réussir dans le monde du 21ème siècle.

    Pas des victimes, mais des conquérantes

    Alors, cela ne sert à rien de s’apitoyer sur la prétendue faiblesse des femmes et de vouloir les protéger, leur créer des safe spaces ou d’en faire des bénéficiaires de l’ « affirmative action ». Le faible ne peut pas défendre le fort, c'est un non-sens !

    Chers hommes ! Il est nécessaire de rendre à la femme sa place légitime, non pas historique, mais civilisationnelle. Et faites-le le plus vite possible, avant qu'il ne soit trop tard. Car tout retard peut se révéler mortel : il se peut qu’en reprenant leur dû, les femmes vous renvoient à la poubelle de l’histoire !

    Joyeuses fêtes à vous, nos chers surhommes ! Nous, les hommes, vous aimons et avons peur de vous !

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